LA RÉVOLUTION DE 1789 A DONNÉ LE POUVOIR AU PEUPLE EN CRÉANT 40 000 COMMUNES,
LA VE RÉPUBLIQUE A ENTREPRIS DE L’EN PRIVER !
Depuis 1971 nos communes ont dû combattre pour survivre, d’abord contre la loi Marcelin visant à ramener nos communes de 36 000 à 10 000. Ce sont ensuite les communautés de communes, créées en 1992 contre nos syndicats intercommunaux, qui se révélèrent être un jalon vers une «supra-communalité» liquidant les intercommunalités construites par les élus sur mandat de leur population : au fil des ans, les préfets acquirent en effet le pouvoir d’intégrer de force des communes non consentantes dans les communautés de communes, sans même consulter les élus. Ce furent pour finir les Schémas Départementaux de Coopération Intercommunale qui démantelèrent et annexèrent les Communautés de Communes qui avaient été librement constituées auparavant.
Dans l’Ain, les agglomérations établies ou en formation absorbent les communes tandis qu’autour de nous les métropoles dévorent déjà entièrement ou partiellement des départements.
Les compétences des communes sont en cours de confiscation dont les plus vitales pour nos populations que sont les plans locaux d’urbanisme, la distribution de l’eau, ou l’assainissement.
Le dispositif des « communes nouvelles », ne nous y trompons pas, n’a pas été créé pour permettre seulement de fusionner, des communes proches comme Lalleyriat et Le Poisat : en réalité, ce dispositif ne vise rien moins qu’à faire disparaître demain toutes nos communes de moins de 5000 habitants.
Le coup de grâce pour achever nos communes, sera la disparition de la taxe d’habitation voulue par Emmanuel Macron, après la diminution par Hollande de 30% des dotations de l’État.
Et, en attendant d’être liquidées, nos communes sont saignées pour gaver les banques !
Aux coups destructeurs de la cinquième République sont venus s’ajouter, depuis le traité de Maastricht, ceux de l’Union Européenne, dictant sa loi dans l’unique but d’augmenter les profits des banquiers. C’est ainsi que la Banque Centrale Européenne prête désormais aux banques à des taux négatifs. Ceci signifie que, même si les banques prêtaient sans intérêt à nos communes, elles gagneraient quand même de l’argent, ce qui ne les empêche pas de leur refuser la renégociation d’emprunts aux taux d’intérêts exorbitants…
La défense des communes et des départements se confond avec la reconquête de la démocratie et la sauvegarde de l’héritage républicain de notre pays. Ce combat est intimement lié au combat pour une assemblée constituante qui en finira avec l’arbitraire de la 5ème République et avec la dictature de l’union européenne.