Salaires et pensions sont bloqués depuis des années, l’augmentation des prix, elle, se poursuit…
Résultat : une majorité de familles ouvrières ne parvient plus à joindre les deux bouts. « On ne s’en sort plus » : cette remarque, on l’entend partout dans les cités populaires, les usines, les bureaux, « même en se privant de tout ».
A cela s’ajoutent les périodes de chômage partiel imposé et les pertes de salaire qui en découlent, les plans de licenciements et, en plus, la réforme de l’assurance chômage !
Qu’à cela ne tienne ! Le patron des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, ose affirmer : « Si les hausses salariales se généralisent, ce ne sera pas soutenable pour l’ensemble de l’économie. »
Pourtant aujourd’hui, les salariés, les chômeurs, les mères et pères de famille font tous le même constat : les prix flambent – ceux du carburant et du gaz, mais aussi ceux des produits alimentaires –, alors que les salaires sont bloqués !
Pourtant, selon les statistiques officielles, les profits n’ont cessé de croître depuis le début de la pandémie. Le CAC 40 – l’indice de valeur qui regroupe les 40 sociétés françaises les plus importantes cotées en Bourse – a progressé d’environ 20 % depuis le début de l’année.
Alors, l’alternative est la suivante : ou bien l’augmentation des salaires et la baisse des profits, ou bien l’augmentation des profits et la baisse des salaires.
C’est par leur lutte de classe que les travailleurs porteront un coup d’arrêt à la spirale de paupérisation et de misère produite par la politique de ce gouvernement.
Tôt ou tard, les salariés répondront :
« ON NE S’EN SORT PLUS »
AUGMENTEZ LES SALAIRES !